Le henné
Le henné (Lawsonia inermis) est un arbuste épineux cultivé dans les régions tropicales ou subtropicales. A partir de ses feuilles réduites en poudre, on obtient une molécule particulière dite « Lawson ».
Utilisation du henné
- Teinture artisanale (laines et soies),
- Maroquinerie (teintures des cuirs et peaux),
- Thérapeutiques (antimicrobiens, antifongiques, bactériostatiques et antispasmodiques)
- Dermatologique : purifie, nettoie et facilite la cicatrisation. D’ailleurs au Hammam, il est encore fréquemment utilisé pour adoucir la peau. En mélange avec le savon noir pour le répartir sur l’ensemble de la peau avant le rituel du gommage.
- Teinture capillaire : Le henné naturel sans aucun mélange, ni additif est composé de 100 % de lawsonia inermis. Il est réputé anti-pelliculaire et anti-séborrhéique; Pour nuancer la couleur (éclaircissement, reflets, assombrissement, etc.) d’une teinture au henné naturel, ce dernier se mélange à d’autres extraits végétaux :
- la senna ou cassia (dit « henné neutre » non-colorant),l’indigo,le brou de noix,le rhapontic,le curcuma,la camomille,
- Tatouage : le henné en tatouage temporaire, utilise une encre noire à base de divers produits carbonisés : « encre de Chine, galle pilée, suie, laurier-rose carbonisé, cendre de bois, épices, goudron, sève de ceps de vigne flambés, feuilles de noyer, noir de fumée, huile, alun, souak, khul, jâwi (encens) . Un henné noir synthétique ou partiellement synthétique, de plus en plus utilisé pour le tatouage éphémère peut être source de graves allergies et de marques permanentes. Ces allergies peuvent être durables et ne sont pas uniquement dues à l’additif PDD (à juste titre) incriminé.
Toxicité
Le henné en usage externe, sur une peau saine, n’est pas réputé toxique pour l’adulte en bonne santé. En revanche il peut se montrer hémotoxique (toxique pour le sang) chez le jeune enfant.